A. Santini co-signe une lettre ouverte au Maire de Villejuif

A. Santini co-signe une lettre ouverte au Maire de Villejuif

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Dépêche AFP du mardi 2 juin 2015

PARIS, 2 juin 2015 (AFP) – Six députés de toutes tendances ont demandé à la municipalité de Villejuif de revenir sur sa décision de débaptiser un parvis portant le nom de Georges Marchais, ancien secrétaire général du Parti communiste, dans une lettre ouverte publiée mardi.

Marchais_78Claude Bartolone (PS), président de l’Assemblée nationale, Alain Bocquet (PCF), Bernard Debré (Les Républicains), André Santini (UDI) et Roger-Gérard Schwartzenberg (Radical de gauche), qui ont siégé à l’Assemblée aux cotés de Georges Marchais (député du Val-de-Marne de 1973 à 1997, année de son décès) ont signé ce texte, ainsi que l’écologiste Noël Mamère.

A l’initiative du maire Les Républicains (ex-UMP) Franck Le Bohellec, qui a pris la ville aux communistes lors des municipales de mars 2014, le conseil municipal de Villejuif (Val-de-Marne) a décidé en février dernier de débaptiser le parvis Georges Marchais, pour lui donner le nom du cancérologue Georges Mathé, résistant et gaulliste.

« Cette décision qui revient à opposer ces deux personnalités qui ont marqué l’Histoire, scientifique et politique, de notre pays est illégitime », écrivent les six députés.

Selon eux, « notre tradition républicaine d’honorer après leur disparition les élus de la Nation qui ont marqué la politique de notre pays ne peut être bafouée au nom de l’adversité politique ».

« Que l’on partage ou non les combats de Georges Marchais, nous considérons la décision de débaptiser la place éponyme inconvenante tant elle porte atteinte à l’esprit républicain et au respect dû à la mémoire de ce parlementaire d’envergure nationale qui a marqué de son empreinte la ville de Villejuif », poursuivent-ils.

« C’est pourquoi, ensemble et au delà de nos différences politiques, nous vous demandons de revenir sur cette délibération. La dignité de la vie publique impose d’honorer ces deux personnalités dans un esprit de rassemblement de toutes les sensibilités françaises et non de division », conclut la lettre.

Voici la lettre en question :

Villejuif Lettre ouverte

Crédit photo Une : Le Lab Europe 1.

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