André Santini interroge le gouvernement sur le non-cumul

André Santini interroge le gouvernement sur le non-cumul

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Le mardi 21 février lors de l’avant-dernière séance de Questions au gouvernement (QAG) de la législature, André Santini a posé une question orale sur les conséquences du non-cumul des mandats.

Voici le compte-rendu et la vidéo de son intervention.

Monsieur le Premier Ministre,
Monsieur le Président,
Mes chers collègues,
Salut,

À Issy-les-Moulineaux comme dans cet hémicycle, j’ai consacré ma vie à l’amélioration de celle des Français. Au niveau local, j’ai milité pour faire émerger les nouvelles technologies comme un outil de lien social et de développement économique. Demain, nous devrons faire face à la révolution de l’intelligence artificielle.

Au niveau national et international grâce à la loi OUDIN-SANTINI votée à l’unanimité de l’Assemblée nationale et du Sénat, nous avons contribué à consacrer plus de 150 millions d’euros à la solidarité internationale dans le domaine de l’eau et de l’assainissement.

Demain, nous devrons faire face au défi de l’excellence environnementale qui n’est plus une option mais une exigence légitime.

Ce double engagement, au niveau local et global, démontre la pertinence de la complémentarité des mandats.

J’affirme donc, avec la modestie qui me caractérise, que ces mandats n’ont pas été simultanément exercés en vain.

Mais les temps changent. Le Gouvernement a fait adopter une réforme du cumul des mandats. Sans présager de son efficacité ou de son échec, je souhaite que les futurs élus au sein de cette assemblée, sachent malgré tout entendre la voix des territoires, pour que subsiste la part essentielle de réalisme, nécessaire à l’esprit des lois.

À l’aube d’une nouvelle ère pour cette assemblée, Monsieur le Premier Ministre, éclairez les Français sur les garanties prévues dans cette loi pour préserver sa connexion indispensable avec la réalité du terrain. Comment nos futurs collègues pourront-ils réaliser leur mission de façon efficace ?

Chers complices, très chers rivaux, à l’occasion de cette fin de session, je souhaite d’ores et déjà à ceux qui siègeront sur ces bancs de relever avec courage et clairvoyance les défis auxquels la France sera confrontée. »

[+] Le compte-rendu écrit de la séance.

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