Depuis plusieurs semaines, le projet d’Anne HIDALGO de rendre en partie piétonnes les berges de la Seine, rive droite, sème la révolte parmi les élus de droite et du centre d’Ile-de-France. Si certains se disent résolument hostiles à l’interdiction de la circulation sur la voie Georges-Pompidou, la plupart dénonce sa méthode qui consiste, selon eux, à faire cavalier seul.
Parmi eux, les maires UDI et MoDem de l’agglomération viennent de lancer un « appel » demandant « l’organisation d’Etats généraux de la circulation » afin de mettre en place un processus collectif de contrôle et de mesures avant toute « suppression » ou « modification » de la circulation sur les grands axes routiers d’IDF. « La Métropole de demain ne doit pas être étouffée par la circulation automobile mais il nous semble nécessaire qu’un dessein de cette envergure ne relève pas d’une décision isolée, décidée par “une” des 131 communes membres de la métropole, fût-elle la plus importante », écrivent-ils.
L’appel, initié par Eric AZIERE, président du groupe UDI-MoDem au Conseil de Paris, compte parmi ses premiers signataires Jean-Christophe LAGARDE, président de l’UDI, maire de Drancy, André SANTINI, maire (UDI) d’Issy-les-Moulineaux, Hervé MARSEILLE, maire (UDI) de Meudon, Vincent CAPO-CANELLAS, maire (UDI) du Bourget, Bernard GAUDUCHEAU, maire (UDI) de Vanves, Laurent LAFON, maire (UDI) de Vincennes, Jean-Loup METTON, maire de Montrouge, Denis BADRE, maire (MoDem) de Ville-d’Avray…
Des maires centristes s’insurgent contre les berges de Seine piétonnes à Paris https://t.co/sgx4sSyliI
— Le Monde Politique (@lemonde_pol) 16 septembre 2016
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