Le dimanche 29 mai, André SANTINI a commémoré le Centenaire de la bataille de Verdun, une « bataille majeure, tant par l’effroi qu’elle a suscité que par les conséquences qu’elle a engendrées ».
« Verdun, 1916. Ces mots, à eux seuls, doivent faire tressaillir tout citoyen en qui la conscience de ce malheur profond raisonne encore, par-delà le siècle, tel un écho dans le cœur et l’âme qui se transmet de génération en génération au sein de chaque famille. Verdun, 1916, la Patrie agonisante, les enfants de la France mourant par milliers, déchiquetés, anéantis. Un nom et une date à jamais marqués par le poids de l’Histoire et le sang des hommes. »
« Se souvenir de Verdun, c’est réaffirmer que notre patrie est forte d’un héritage fait de grands succès et d’immenses douleurs, que nous n’oublions rien de nos erreurs et de nos réussites, qu’elles nous constituent et nous rendent lucides dans le présent.
Lucides, quant à la fragilité de la vie et de la civilisation, quant à l’impérieuse nécessité de protéger la paix et la liberté.
Ceux qui en douteraient, ceux qui oseraient prêcher la haine et piétiner la mémoire de millions de citoyens morts au Champ d’Honneur, ceux-là doivent remonter les allées de croix blanches, pénétrer l’ossuaire où toutes les nationalités, toutes les croyances reposent désormais côte à côte, fraternellement unis dans l’éternel repos, sans qu’on ne puisse les distinguer. »
Verdun n’est glorieux pour personne mais il est édifiant pour l’Humanité tout entière.
« Ce phare qui scintille chaque nuit du haut de l’imposante tour de Douaumont éclaire bien plus qu’un champ de bataille désuet, il brille pour contrer notre aveuglement et la tentation de l’obscurité.
Verdun. 1916. Rien n’est oublié. Rien ne doit l’être. »
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