IWA : le SEDIF consulté par le gouvernement japonais

IWA : le SEDIF consulté par le gouvernement japonais

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Conduite par son Président André Santini, une délégation du Bureau du SEDIF participait comme à l’accoutumée au congrès biennal de l’International Water Association (IWA), présidé par la France et organisé cette année au Japon, à Tokyo.

 

Plus grand congrès mondial (10 000 adhérents) réunissant services publics, entreprises et experts opérant dans le domaine de l’assainissement et de l’eau potable, il était plus particulièrement consacré aux futurs modes de gestion des services d’eau. Le SEDIF a ainsi participé en sa qualité de leader dans le domaine des services à une réunion consacrée aux enjeux stratégiques de l’eau potable. Temps fort de la mission, une réunion de travail organisée avec le SEDIF à l’initiative du gouvernement japonais. Le Premier ministre du Japon Shinzô Abe s’est effectivement lancé dans une grande réforme économique destinée à introduire dans les services publics locaux plus de concurrence, plus d’innovation, plus de réactivité.

Rencontre avec Takao Ochi ministre en charge de la réforme économique

 

La « régie », jusqu’ici reine au Japon, y est désormais considérée comme un mode de gestion obsolète, à bout de souffle, et surtout un frein à la nécessaire modernisation du service public. Et l’eau au Japon est considérée comme un enjeu d’avenir majeur. S. Abe a ainsi mobilisé sur ce projet, sous son autorité directe, son propre Cabinet, et confié à l’un de ses ministres d’Etat, Takao Ochi, par ailleurs francophone et diplômé de l’ESSEC, la charge de la réforme économique, et avec lequel la délégation française a pu largement échanger sur le modèle français de délégation de service public (DSP).

Le SEDIF, une référence internationale

Recevant régulièrement des élus et hauts fonctionnaires japonais dans ses installations, très intéressés aussi de s’informer sur son mode de gestion, le SEDIF est considéré par les autorités japonaises comme un modèle de gestion et une référence, et la DSP comme le meilleur outil pour franchir le cap de la modernisation voulue par S. Abe.

Au top de leur admiration, le « Servo » bien entendu, qui a fait l’objet en juillet dernier d’une visite par une importante délégation du ministère japonais de la Revitalisation territoriale.

Dans le même esprit, une deuxième réunion de travail a eu lieu avec le maire de Hamamatsu, ville de 800 000 habitants, et première grande ville du Japon à avoir conclu une DSP pour le traitement de ses eaux usées. Elle a décidé d’engager une démarche comparable pour le secteur de l’eau potable, et a souhaité bénéficier de l’expérience et de l’expertise du SEDIF. Dans le prolongement, une délégation sera accueillie au SEDIF en octobre prochain, conduite par son maire Yasutomo Suzuki, le cabinet du Premier ministre et le ministère du Territoire, des Infrastructures, des Transports et du Tourisme.

Une coopération de haut niveau et de grande qualité s’est engagée avec le Japon, au sein de laquelle le SEDIF occupe une place privilégiée, par la modernité de ses installations, la rigueur de sa gestion et le dynamisme de son partenariat avec un grand groupe français, reconnu et respecté à l’international.

Mais en région parisienne le SEDIF et son mode de gestion, considérés à l’étranger comme des modèles à reproduire, sont critiqués par quelques esprits agités, qui dans leur petit coin et pour des raisons purement idéologiques, prennent en otage des élus et des populations, pour imposer un mode de gestion dépassé, rejeté par de grands pays ouverts à la modernité comme le Japon…

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