Loi Oudin – Santini : 10 ans de partenariats solidaires

Loi Oudin – Santini : 10 ans de partenariats solidaires

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Le mercredi 17 juin dernier, André SANTINI et Jacques OUDIN, sénateur honoraire de Vendée, étaient présents à l’événement organisé par le programme Solidarité-Eau (pS-Eau) à l’occasion des 10 ans de leur loi.

En effet, depuis 2005, la loi Oudin-Santini, approuvée au moment du tsunami en Thaïlande, en décembre 2004, permet aux communes, aux établissements publics de coopération intercommunale, aux syndicats mixtes chargés des services publics d’eau potable et d’assainissement, aux agences de l’eau d’affecter jusqu’à 1% de leur budget à des actions de coopération et de solidarité internationale.

CHoXtkmXAAIuCfF.png largeLa loi  est ambitieuse : elle permet de mobiliser des sommes jamais atteintes dans le domaine de la coopération. Elle constitue, dans un cadre financier sécurisé, une réponse pragmatique et efficace, en permettant aux collectivités et aux établissements publics de financer des actions de solidarité internationale.

Conformément à l’engagement pris en 2012 au Forum Mondial de l’Eau à Marseille, le SEDIF a augmenté sa contribution à l’aide publique au développement, d’ 1 centime de franc à 1 centime d’euro par mètre cube d’eau vendue.

Aujourd’hui Il contribue à hauteur de 2,3 millions d’euros par an au programme Solidarité-Eau. Mais l’enjeu n’est pas seulement de multiplier le nombre de collectivités qui appliquent le 1% « eau ».

Il convient désormais de favoriser le partage d’idées entre les élus de deux territoires, et de privilégier le transfert de savoir-faire entre services techniques. Il faut sortir du carcan « projet » et passer à une logique de service public. Le principe du 1% a été étendu aux secteurs de la distribution du gaz et de l’électricité et plus récemment à celui des déchets ménagers.

Voulant amplifier l’efficacité de leurs actions à l’international, les grands syndicats de services publics de la métropole parisienne – le SIAAP, le SIGEIF, le SIPPEREC, le SYCTOM, l’EPTB Seine Grands Lacs et le SEDIF – ont signé un accord, le 14 avril dernier, pour agir dans leurs domaines respectifs sur un même territoire partenaire.

« Nous souhaitons combiner nos savoir-faire dans des opérations communes » a annoncé André SANTINI. Cela illustre le rôle essentiel des grands Syndicats de services publics, au moment de la constitution de la Métropole du Grand Paris. En 2016, cela fera 30 ans que le SEDIF soutient l’accès à l’eau dans le monde, notamment en Afrique. Il aura multiplié par 7 la part du prix de l’eau affectée à l’aide publique au développement.

Il aura consacré 30 millions € à des projets ayant bénéficié à près de 4,5 millions de personnes, soit autant que le nombre d’usagers franciliens alimentés quotidiennement par le SEDIF ! Chaque foyer contribue ainsi à ce programme au travers de sa facture d’eau, en y consacrant en moyenne 1 euro par an. Plus de 800 millions de personnes à travers le monde sont, aujourd’hui encore, privées d’eau potable et 2,6 milliards d’individus ne disposent pas d’un accès à un système d’assainissement de base.

Poursuivre l’action que permet la loi Oudin-Santini concrétise l’espoir que l’accès à l’eau et à l’assainissement deviennent le lot de tous et favorise le développement tant au Sud qu’au Nord. Y compris dans certaines zones d’Europe, au moyen de nouveaux partenariats pour des projets innovants.

C’est pourquoi les élus du SEDIF continuent de soutenir unanimement cette démarche humanitaire et sociale, assumant la responsabilité qu’ils se sont donnée à eux-mêmes en 1986 : agir au-delà de leur territoire pour que l’eau, saine et disponible, ne soit plus un privilège réservé aux pays les plus riches.

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Jacques OUDIN et André SANTINI ont signé la charte des « Élus de l’eau » © pS-Eau

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Avec Jacques OUDIN le 17 juin dernier à la Péniche Alizé, Paris XIIe © pS-Eau

 

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